V – saison 1

Il était temps de faire un petit bilan sur cette série fantastique qui vient d’être renouvelée il y a quelques jours. Plutôt que d’en parler dans le bilan généraliste de la saison télévisuelle américaine (bilan qui viendra début juin), j’ai préféré en toucher 2 mots dans un article à part.

Il faut dire que je connais la série originelle, pur produit 80’s, avec ses effets spéciaux kitsch et ses coupes tendances. Les deux premières miniseries m’avaient d’ailleurs particulièrement marqué à l’époque, avec notamment la révélation sur l’identité des visiteurs, et leur mode d’alimentation (hum !). Et Diana, bien sûr, la big boss de l’espace qui par sa cruauté inspirait le respect. La série qui a suivi m’avait beaucoup moins marqué, la faute à un budget insuffisant et des histoires insipides.

Forcément, je les attendais au tournant lors de l’annonce du remake de la série. Comment retrouver le charme de cette série ?

Après visionnage du pilote, j’avais espéré une lecture politique ou religieuse. Prendre un prêtre comme résistant c’était assez osé. Inutile de dire que j’ai été déçu.

La série à ses débuts reposait sur un handicap de taille : tout le monde connaissait l’histoire. Alors plutôt que de donner aux personnages un vrai traitement psychologique, une critique de notre société, les créateurs ont choisi de foncer. L’histoire se déroule donc très rapidement. Et c’est probablement la grande qualité de la série. On a pas le temps de s’ennuyer. Le corollaire étant : on a pas le temps de réfléchir. On peut pas gagner à tous les coups.

Une série d’action fantastique, donc ? Presque. Ca tire pas dans tous les sens, mais les évènements se précipitent, donnant une certaine tension à l’ensemble. Le problème, c’est qu’on a tout de même des personnages qui ne sont pas très charismatiques, et dont on se contrefout. Voilà donc pour la tension qui retombe.

Ca n’aurait pas du être un problème d’acteurs puisqu’il y en quelques uns qui méritent le détour : Joël Gretsch (Taken, The 4400), Elisabeth Mitchell (Lost),  Scott Wolf (Party of five), et surtout l’incroyable Morena Baccarin (Firefly). Morena reprend le rôle de Diana avec un aplomb, un charisme, qui valent le détour. Je ne l’aurai pas cru (bien qu’étant fan incodntionnel de Firefly), mais Morena Baccarin EST la raison pour laquelle j’ai continué à regardé la série.

N’attendez pas des effets spéciaux un raison de regarder  le remake au lieu de la série originelle. Vous aurez peut-être un effort sur le design, mais l’intégration des décors en image de synthèse fait peine à voir. Rien de dramatique pour la série, mais peut-être qu’avec un budget plus conséquent ça aurait pu donner plus de crédibilité à l’ensemble.

Evidemment plus la série avance, plus elle s’éloigne un peu des histoires originelles, même si elle en respecte les grandes lignes jusqu’à présent. Et pour le coup, j’ai hâte de savoir comment sera écrite la saison 2. Car il ne reste plus beaucoup  d’éléments de la série originelle à exploiter. La série va enfin pouvoir naviguer en plus grande indépendance. Un pari risqué, car aucun élément (mis à part Morena Baccarin et le rythme de l’intrigue) ne s’est montré suffisamment convaincant jusque là.

Néanmoins, à défaut d’une série fantastique d’envergure, (et vu les upfronts ça semble confirmé), je continuerai à regarder V la saison prochaine. V fut dans l’ensemble une meilleure surprise que prévue, même s’il’ y avait toujours moyen de faire mieux. La saison 2 sera la saison où tout se jouera.

3 réflexions sur “V – saison 1

  1. Pingback: Bilan de la saison 2009-2010 (US) « Cinédramas

  2. Pingback: V saison 2 « Cinédramas

  3. bonjour tout le monde qui on fait la serie. j’esper que la serie repassera a la tv .j’adore regarde  » v  » l’ancine et la nouvelle .j’ésper que vous s’aller faire la suite de  » v  » .je vous dit merci et bisous

Laisser un commentaire