Il arrive parfois que l’on regrette d’avoir commencé un pilote au bout d’à peine quelques minutes. Je n’ai pas d’a priori sur les fictions policières, j’ai toujours l’espoir d’en voir une bonne, la plus récente étant The Unusuals, série dont je regrette amèrement l’annulation (elle était drôle, astucieuse, rythmée, avec un excellent cast et des personnages réjouissants).
Detroit 1-8-7 n’est même pas une énième série policière, c’est une série paresseuse, se contentant de reprendre un par un tous les clichés possibles : le policier asocial qui a pour nouveau partenaire un bleu, les blagues sur le petit nouveau, les séquences de poursuite où le volume de musique est subitement augmenté,… Le tout avec des personnages au mieux apathiques, au pire franchement insupportables.
J’ai tenu bon, serré les dents pendant presque 40 minutes, je ne voulais pas abandonner. Il y avait forcément quelque chose que je n’avais pas remarqué, ce n’était pas possible qu’on ose diffuser des oeuvres aussi insipides. A part une surprise en toute dernière minute, je m’étais trompé. Si, c’est possible. Detroit 1-8-7 est bien le pire pilote que j’ai vu en cette rentrée. Mais qu’est venu faire Michael Imperioli dans cette galère ?
J’avais jamais vu les derniers épisodes de The Unusuals, ça m’a redonné envie tiens. J’espère que tu es fier de toi.
Pour ta question finale : eh, tu as vu ses cheveux ? Ça demande de l’entretien, pareille crinière, et les produits capillaires ça coûte. Tu la tiens, ton explication.
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