House of lies [Pilote]

Voilà donc la nouvelle comédie de Showtime sur nos petits écrans. Baignant dans l’univers des consultants en management, je m’attendais à une critique exploitant les exagérations et les lieux-communs sur cette profession. J’avais tort. La leçon ne prend pas. J’ai en mémoire quelques scènes de The Office qui savait mieux utiliser le langage, les acronymes, et la naïveté de l’employeur. House of lies se contente d’une vidéo et d’un diaporama au discours qui ne trompe personne. Ne pensez même pas que le show aurait une certaine portée en dénonçant les financiers sans scrupules : le positionnement est creux, les employeurs ne sont même pas dégrossis, ils ne servent que de facade aux élucubrations du héros.

Et parlons-en, du héros, un type détestable – mais pas un anti-héros comme on pourrait nous le vendre. Non, un type qui assène ses leçons en s’adressant directement au téléspectateur, interrompant toutes les minutes le rythme d’un épisode déjà bien assommant (procédé qui donne rapidement envie de donner des baffes au personnage principal, bien joué). Un type qui sous couvert de son addiction pour le sexe, n’est même pas drôle, n’a aucun bagout, aucun charisme. Bref, je cherche encore la moindre sympathie qu’on pourrait avoir avec nos personnages.

Et là, cruelle désillusion, on se demande vraiment ce que vient faire Kristen Bell dans cette galère. On savait déjà que ses choix de carrière au cinéma étaient plus que douteux, mais on espérait que la belle allait enfin rebondir depuis Veronica Mars ou Party Down. La pauvre ne sert que de sex-interest pendant de rares et très courtes scènes, aux réparties plates et fades.

Ici, tout est prétexte à une seule chose : en 30 minutes, caser le maximum de scènes de sexe. Record battu ? Je n’énumèrerai pas ici ces scènes mais il serait temps que cela change…

Et comme s’il voulait nous cacher sa supercherie, voilà que l’épisode se termine avec notre héros qui se demande si son comportement peut s’expliquer par le suicide de sa mère. Oui, bien sûr, on y croit au héros profond et à la satire moderne et ambitieuse d’un univers de requins…

 

2 réflexions sur “House of lies [Pilote]

  1. rahhhhh…
    Bon j’ai pas lu ta critique pour le moment, je ne regarde que ton feu tricolore et zut zut zut, je pensais que cette nouveauté allait en valoir la peine.
    Bon je me ferais quand même pour propre avis et je reviens commenter.

  2. Je ne suis pas totalement d’accord avec toi. Cette série peut s’avérer interessante.
    D’une part, c’est le premier épisode on ne peut savoir quelle direction va prendre la série. Je trouve Don Cheadle plutôt bon dans ce rôle. Et enfin, les interruptions pour les explications du héros permettent de mieux comprendre cet univers.
    Bon, c’est sûr ça ne vaut pas The Office, et pour Kristen Bell, à mon avis on ne la reverra pas dans un meilleur rôle de Veronica Mars.

    J’aurai plutot mis un feu orange, je vais regarder les 2-3 prochains épisodes voir comment ça se goupille.

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