Dads [Pilote]

La magie des pilotes résumée en une phrase : quand vous pensez avoir touché le fond, il y a toujours une série pour vous montrer qu’il est encore possible d’aller plus loin dans la médiocrité.

Je ne sais pas si c’est du à un mélange de blagues à bases de stéréotypes sur les asiatiques, la désignation d’un « gay de service », ou les photos d’un pénis qui m’auront donné envie de régurgiter mon casse-croute, mais une chose est sûre, regarder Dads jusqu’au bout tient du parcours du combattant.

Bravo aux scénaristes pour leurs réparties désastreuses, où les lignes de dialogues sont remplacées par des « smack » sur la bouche, où l’un des protagonistes mime la décapitation de son père, ou « souffle » sur la note de restaurant pour ne pas la payer. Dads, c’est aussi le concours du plus mauvais père qui devient le concours de la meilleure blague-pas-drôle. A quoi bon écrire des dialogues de nos jours, hein…

20 minutes de facepalm au programme dans cette sitcom multi-camera aux rires enregistrés très désagréables. L’histoire de deux amis (Giovanni Ribisi et Seth Green) qui ont monté une boîte de jeux vidéos, et qui voient leurs pères (Martin Mull et Peter Riegert) s’incruster dans leurs vies. L’un, lâche, n’ose pas lui dire qu’il ne peut supporter de voir son père se promener nu dans l’appartement et interrompre leurs rendez-vous d’affaires à base de préjugés racistes. L’autre laisse sa colère éclater devant l’égoïsme de son père, avant de lui proposer de venir vivre chez lui parce qu’il a pitié de sa vie ratée.

J’en ai pleuré.

Frasier, reviens !