Seigi no Mikata

Ca faisait un petit moment que j’avais commencé cette série japonaise. Je l’avais mise de côté après un épisode, pas franchement convaincu par l’aspect manga, et puis je pensais que l’histoire était davantage conçue pour un public adolescent, et féminin en particulier.

J’ai eu raison de reprendre la série et de m’accrocher, car au final c’est une petite perle de bonne humeur. Il me fallait juste un peu plus de temps pour rentrer dans le délire.

Seigi no Mikata narre les aventures de deux sœurs, Yoko et Makiko. Makiko, l’aînée, est une belle jeune femme, brillante, intelligente, gloutonne, mais malheureusement profondément égoïste et méchante. Depuis son plus jeune âge, Yoko est devenue son souffre-douleur, son esclave corvéable à merci. Ses parents ne semblent pas trop comprendre son désespoir et sa fatigue, d’autant que la belle Makiko, en faisant chaque jour une mauvaise action (son crédo), elle obtient l’effet inverse : elle combat la criminalité, sauve des personnes, et est donc promue « alliée de la justice », glorifiée par ses voisins, ses collègues, sa famille. C’est là toute la saveur de la série : un personnage colérique, qui dit ouvertement ce qu’il pense, et dont ses actions finissent par améliorer le monde. Les histoires sont d’ailleurs suffisamment bien écrites pour être surprenantes. Un très bon point pour la série, puisqu’on ne sait jamais comment Makiko va s’en sortir avec son fichu caractère.

Y aurait-il une morale dans cette série ? La pauvre Yoko, elle, si gentille, court partout pour satisfaire sa sœur, et ne profite que très peu de sa pré-adolescence (elle vient d’entrer au lycée, et malgré son physique banal, elle réussira à capturer le regard d’un garçon). Cela donne des scènes absolument hilarantes, très typées manga (forcément puisque la série en est l’adaptation), où la jeune actrice Shida Mirai est tout bonnement irrésistible. Moi qui avait adoré Nodame Cantabile pour les mimiques de Ueno Juri, j’ai été plus que servi.

On pourrait se lasser de ces mimiques effrayées ou apitoyées (« Oneechan ! »), mais la série a du rythme, les évènements s’enchaînent, et l’épisode passe tellement vite qu’il est impossible de ne pas lancer l’épisode suivant. Car non seulement la série est drôle, mais elle a su développer de vraies romances. Je ne m’attendais pas à être ému à la fin de la série. De plus, la bande son est parfaite, elle arrive à insuffler beaucoup de dynamisme aux scènes.

Un regret toutefois, c’est le léger passage à vide après les 5 premiers épisodes, lesquels forment le meilleur arc de la série, bien qu’ayant des histoires construites sur le même schéma. Mais c’est quelque chose que j’ai souvent ressenti dans les fictions japonaises.

Au final, la série est une pure merveille en matière de comédie. Loufoque, un rien décapante, subversive, et tendre. La dose parfaite pour me rendre le sourire. A ne pas louper !

3 réflexions sur “Seigi no Mikata

  1. Moi je veux bien le même mari que Makiko à la maison ! 😀 Sinon, un bon petit dorama sympathique… Et comme en plus j’aime bien la petite Mirai Shida, j’ai été servi ! 😛 Les situations sont effectivement assez marrantes dans l’ensemble et j’adore ce côté qui fait que ce que fait Makiko est bon alors que c’était pas son intention première… A moins que… 😛

  2. Tes captures représentent bien la série, toutes ces grimaces, j’ai adoré !
    Une excellente comédie, je confirme…
    Et les actrices sont géniales en plus 😉

  3. Pas encore vu, mais c’est prévu ! J’aime beaucoup ce que fait Yamada Yu en général et j’ai découvert récemment Shida Mirai qui m’a laissé une très bonne impression.

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