Je l’avoue, j’étais dubitatif face au projet de réinventer l’histoire de la fameuse Jang Hee Bin (opposée à la reine In Hyun). Faire de Jang ok Jung (future Jang Hee Bin) une créatrice de mode n’était pas vraiment ce que j’attendais d’un sageuk. Et je craignais vraiment que Kim Tae Hee (My Princess) allait détourner le récit en une parade de costumes.
Les premières minutes montrent notre héroïne faisant son show comme toute créatrice de mode moderne, versant ainsi dans un maladroit anachronisme. Mais les costumes, le soin apporté aux détails furent un vrai plaisir pour les yeux. Il fallait vraiment mettre la barre plus haut en matière de costumes, d’accessoires et de coiffures, et le drama remporte haut la main son défi. Pour quelqu’un comme moi pas du tout attiré par la mode, la performance est de taille.
Ce préambule, heureusement, masque la complexité de l’intrigue à venir. Jang Ok Jung est une fille de servante, et considérée comme telle par les nobles, malgré sa liberté acquise par son père. Elle a beau avoir un don pour rendre les femmes élégantes, elle suscite encore les foudres de la personne qui « détient » sa mère, et qui l’empêche donc de la « racheter ».
C’est son oncle qui complote derrière tout ça. Homme de moyenne classe, il rêve d’avoir une descendance sur le trône. N’ayant pu réussir avec sa fille décédée, il veut donc propulser sa nièce Jang Ok Jung auprès du prince héritier. Et par un habile coup du sort, c’est ce qui va se produire. Alors que le ministre de la guerre et sa fille essayent d’organiser une mise en scène visant à faire intervenir le prince héritier, une substitution entre deux courriers va changer la donne. C’est un autre homme, tombeur de ces dames, de surcroit qui se rend à destination, croyant avoir rendez-vous pour avoir de nouveaux vêtements. Tandis que le vrai prince héritier rencontre Jang Ok Jung, laquelle est chargée d’habiller un homme.
Or le destin qui va unir ces deux derniers n’en est pas à son coup d’essai. Il va falloir revenir 7 ans en arrière pour le comprendre.
Les épisodes suivants, dans la grande tradition des sageuks, vont donc nous raconter l’enfance de nos protagonistes. On va donc voir comment Jang Ok Jung, poursuivie par les chasseurs d’esclaves, a quitté son frère et vu son père mourir. Et on voit également comment son oncle perd sa fille, qu’il avait chargé de séduire le prince, et qui a finalement craqué sur le second prince héritier.
L’aspect politique de la série n’est pas mis en retrait, et cela renforce les bonnes impressions. D’une part parce qu’on nous parle de l’alliance avec la dynastie Qin, source de conflits, mais aussi d’une caste de conseillers déchirés entre différents partis, et profitant d’un système corrompu (on parlera beaucoup de la taxation des commerces du marché, par exemple). Tout cela sans compter évidemment, la promesse de l’accession au trône de la reine In Hyun.
L’enfance de Jang Ok Jung et du prince héritier prend un tournant particulièrement touchant, drôle et romantique dans le second épisode. On y voit davantage les caractères de chacun s’affirmer. Entre la naissance d’une conception politique (et de son autorité bafouée) pour le prince, et le travail dans la mode pour Jang Ok Jung. J’aime surtout voir la fébrilité du prince, entre ses premiers émois, son courage qui dépasse ses actes, il n’est jamais présenté comme un garçon imbu de lui-même.
L’ennui, c’est que les ressorts scénaristiques employés ne sortent pas vraiment de l’ordinaire, comme la jalousie d’une amie de Jang Ok Jung qui finit par causer de graves problèmes, ou le prince qui se balade incognito auprès d’un peuple dont il comprend les aspirations. Pour contrecarrer ces impressions, le drama fait appel à une multitude de personnages secondaires, au point de parfois s’y perdre. Mais au moins le « méchant de la série » a un background particulièrement étoffé, à défaut d’être plus ambigu. La série essaye de masquer son manichéisme, et n’y parvient pas souvent.
On sent que la série a du potentiel, en mixant les approches. Chaque point soulevé était plutôt intéressant, j’aurai juste souhaité une narration un peu plus fluide, car les flashbacks dans les flashbacks peuvent faire perdre le fil. Il en résulte parfois un sentiment de brouillon, comme si la série voulait tout aborder à la fois. Tout est là, il faut juste donner une direction maintenant, et s’y tenir.
Bien mieux qu’escomptée, la série est pas loin de me convaincre. Et sans la concurrence féroce de Cruel Palace, je m’y serai bien laissé tenter. A surveiller, donc.
Tu me donne envie de voir ce drama il y a tout les ingrédient qui convient t j’aime bien l’actrice Kim Tae Hee elle joue super bien je l’ai vu dans plusieurs dramas Comme « Iris » The Nine Tailed Fox » Love Story In Havard » ces des dramas que j’aime beaucoup ,pour revenir a celui ci de combien d’épisodes ? A général les historique sont long Merci pour ton résumé
Si j’y arrive je vais peut-être inclure le drama dans mes visionnages, rendez vous pour le prochain bloc-notes asiatique, qui sait ? ^^
Wow. Alors s’il y a bien un drama que je ne m’attendais pas à vouloir regarder cette saison, c’est bien celui-ci ! Entre Kim Tae Hee et le coup de la mode… ouille. Mais vu qu’il n’y a rien en ce moment à part Gu Family Book (qui commence à sérieusement devenir addictif, à condition qu’on se laisse porter par les sentiments sans trop faire attention aux défauts scénaristiques et au méchant… vraiment trop méchant ^^) et Lee Soon Shin (pas mal, casting de rêve… mais pour le moment, pas d’étincelle), je me laisserais bien tenter…