Avec Cruel Palace et Jang ok Jung Living in love qui réussissent à combler mes attentes en matière de sageuk, Mandate of Heaven arrive un peu tard pour s’infiltrer dans mon planning. Et malheureusement pour elle, la série peine à convaincre. Ces deux premiers épisodes furent laborieux.
Mandate of Heaven (encore appelé Heaven’s Order ou The Fugitive of Joseon) n’est pourtant pas un mauvais show. Mais il souffre d’une linéarité, d’une simplification des intrigues qui rend l’ensemble à la fois prévisible et décourageant. C’est lent, très lent, et on peine à rentrer dans ce monde. On voit que les créateurs de la série n’ont pas l’habitude de s’attaquer au genre, et je n’ai pas pu réprimer quelques bâillements.
Ainsi, nous avons notre héros, Choi Won (Lee Dong Wook, Wild Romance), un médecin oriental qui manipule les aiguilles comme personne mais qui refuse d’exercer son art, pour se consacrer exclusivement à la guérison de sa fille. Alors qu’il fait partie du cercle fermé des médecins royaux, il se fait passer pour un incapable afin de ne pas être dérangé.
Ainsi, il refuse d’exercer pour le Prince (lequel n’avait pas réussi à sauver son grand-père à l’époque). Ce dernier a beau lui proposer un livre rare de médecine chinoise, il préfère continuer à tromper son monde. En secret, il se rend dans une bibliothèque cachée pour récupérer ce fameux manuel.
Il croisera sur sa route une autre femme initiée à la médecine orientale, Hong Da-In (Song Ji Hyo, Gye Baek), qui cherche, elle, à soigner en cachette la fille d’une servante (en cas de maladie, les servantes sont renvoyées hors du palais, causant la ruine de leur famille). On notera quand même un effort de la part des scénaristes : si certains clichés sur ces premières rencontres sont respectées (comme tomber dans les bras l’un de l’autre, ou quelques échanges salés), on en fait pas des tonnes dans le registre comique. Le problème c’est que c’est pas franchement original non plus. Et on peine à voir une alchimie entre Lee Dong Wook et Song Ji-Hyo.
La réalisation alterne entre les jolis plans et les mauvais ralentis, mais pas au point de casser le ton de la série, un peu trop sérieux pour un acteur comme Lee Dong Wook qui en rajoute dans le jeu comique pour essayer de faire sortir le téléspectateur de sa torpeur.
C’est peine perdue. On s’ennuie ferme pendant deux heures, d’autant que la conspiration ne connait qu’un seul vrai rebondissement à la fin du second épisode. La série souffre vraiment de n’avoir aucun méchant charismatique, ou de plan diabolique. Il est surprenant d’ailleurs, de voir comment toute dramaturgie est volontairement édulcorée (que ce soit la possibilité qu’un jeune prince boive du poison ou tout simplement la vision d’un cadavre). A force de lisser son scénario, on se retrouve avec des scènes particulièrement plates et peu émouvantes.
Difficile en effet de s’impliquer pour ces personnages unidimensionnels. J’ai déjà parlé du duo phare qui me laisse de marbre. Ce n’est pas la faute de Lee Dong Wook, mais son jeu ne s’accorde pas avec le reste du casting. Song Ji Hyo manque quant à elle de charisme pour interpréter une femme forte. Et les autres acteurs sont tellement en retrait qu’on peine à les remarquer.
Il manque vraiment une touche artistique pour faire ressortir les qualités du drama. La trame pourrait être intéressante, surtout quand notre médecin va devenir fugitif, mais les previews annoncent la couleur. Ça sera fade, très fade.
Je passe sans regrets.
Deuxième avis négatif sur ce drama, avec une critique sur le jeu de l’acteur principal. Ce n’est décidément sans aucun regret que je passe à côté de ce drama.
Encore un drama qui ne t’inspire pas tu me fait peur bon je vais voir d’autre critique et attendre merci pour ton avis et plus