Nouvelle comédie de HBO, Hello Ladies ne réinvente pas la poudre, et se contente d’écumer tous les clichés et les gags possibles dans l’univers de la drague. Encore une série basée sur un one man show ?
Notre héros (Stephen Merchant) est un anglais, webdesigner à Los Angeles, particulièrement maladroit avec les femmes, se faisant déjà remarquer pour son physique de grand dadais à lunettes. Il est capable d’aborder en deux phrases d’introduction le taux de suicide à Seattle, après que son copain tente une approche en évoquant l’avortement. Il se fait marcher dessus, paye les consommations pour tout le monde, renverse les tables, sans jamais arriver à séduire. Bref, vous voyez le tableau. Et l’épisode dure longtemps.
Le réalisateur aura beau nous le montrer seul en train de manger un triste repas au micro-ondes, jamais ce pauvre type ne devient attachant. Car il n’hésite pas à rouler sur les autres et à mentir à ses amis pour arriver à ses fins. Et c’est à peu près tout ce qui le définit.
Il en faudrait bien plus pour sortir de liste de clichés et arriver à un propos émouvant sur la solitude masculine. Le show ne tient -hélas – que sur ses gags. Je ne sais même pas si on doit sourire de la présence de Kevin Weisman (Alias) dans un fauteuil roulant.
A cela se rajoute la présence d’une voisine avec qui notre héros s’entend bien, bref, pas besoin de vous faire un dessin concernant la suite de l’histoire.
L’ensemble est donc plutôt plat et sans aucune profondeur. Voir notre héros se ramasser des râteaux pendant 20 minutes m’a vite lassé malgré quelques gags plutôt drôles, et je ne reviendrai donc pas pour les épisodes suivants.