About a boy [Pilote]

about a boy

La nouvelle comédie de NBC pour la mi-saison part avec beaucoup de handicaps pour arriver à me séduire. Déjà, sur le papier, revoir David Walton dans le seul rôle (exaspérant) de sa vie, ça a tendance à m’énerver. Si About a boy a pu susciter de l’empathie à l’époque de sa diffusion sur le grand écran, disons que sa réussite s’appuyait sur le potentiel de sympathie d’Hugh Grant, lequel arrivait à trouver le bon équilibre entre le costume de playboy et la figure paternelle attendrie. Revoir le même sujet avec David Walton est beaucoup plus difficile, tant cet acteur n’arrive jamais à toucher la corde sensible.

about a boy david walton

Et puis aussi, il faut le dire, j’en ai un peu ma claque des personnages masculins qui sont soit des gosses soit des types infidèles qui couchent avec tout ce qui bouge (soit les deux). [longue diatribe autocensurée].

Non, vraiment il a fallu m’armer de patience pour essayer de trouver quelque chose à cette comédie ultra-formatée. Résumons, vous allez comprendre :

about a boy minnie driver

Notre héros utilise le fils de sa voisine pour coucher avec une blonde (et ça produit tous les gags attendus). Ce faisant il permet à ce petit gars d’avoir une meilleure vie sociale (aka chanter du One Direction avec un synthé, et manger de la viande !). Le pauvre subit sa mère dépressive/ new-age /végétarienne (rayez les mentions évidentes). Et à la fin de l’épisode, quand la salle applaudit la prestation du garçon, on croirait un téléfilm Disney Channel.

about a boy walton

Mais ne fuyez pas trop vite. D’abord, les plus indulgents seront ravis de revoir Minnie Driver (il faut bien qu’elle mange depuis the Riches), ou Leslie Bibb (qui n’en finit plus de rechercher sa popularité perdue depuis Popular). Ensuite, avec Jason Katims aux commandes, on comprend mieux pourquoi la comédie s’oriente davantage vers l’émotion (fusse-t-elle bon marché). Le fait est que le concept, malgré son formatage, laisse une bonne dose de liberté aux scénaristes : gags de vaudeville, séquences tendres avec le gamin, quelques répliques bien senties, et une pincée de satire sociale pour la route. Le tout est évidemment une question de dosage et d’équilibre. Si la fin du pilote est exceptionnellement mauvaise, on peut encore espérer que les auteurs sauront redéfinir le lien entre le fiston et son voisin sans verser dans la guimauve. Et si je n’espère pas grand chose du personnage de David Walton, il y a encore de la marge pour donner à l’enfant une bonne dose d’acidité…

Un feu orange d’extrême justesse.

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